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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S63-S63, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2325480

ABSTRACT

Introduction Les professionnels travaillant en établissements de santé (PES) sont particulièrement exposés au risque d'infection par le SARS-CoV-2. Une enquête a été mise en place en avril 2020 afin d'objectiver l'impact de la pandémie dans cette population spécifique. Matériels et méthodes Un web questionnaire a été proposé mi-avril 2020 à tous les établissements de santé (ES) publics et privés. Les ES volontaires ont saisi rétrospectivement leurs données depuis le 1er mars 2020 puis de manière hebdomadaire le nombre de nouveaux cas de PES infectés et les décès attribuables. La région, la catégorie professionnelle, le service ont été recueillis. Les proportions de PES infectés ont été estimées en rapportant le nombre de cas aux données de la Statistique annuelle des établissements de santé 2021. Résultats Entre le 1er mars 2020 et le 30 décembre 2022, 158 148 cas de COVID-19 chez les PES ont été recensés par 1436 ES. En 2022, 380 ES ont participé au moins une fois à l'enquête, représentant 23,3% des PES salariés en France (29,7% en 2021 avec 457 ES). En 2022, 65 981 cas ont été déclarées chez les PES, ce qui correspond à 21,4% des PES exerçant dans les ES participants. Suite à l'apparition du variant Omicron fin 2021, le nombre de cas chez les PES a augmenté au début de 2022 pour atteindre le pic le plus important observé chez les PES depuis le début de la pandémie. Au total, 19 décès liés à la COVID-19 ont été déclarés, ils sont survenus en2020. En 2022, la catégorie professionnelle était renseignée pour 65,9% des PES contaminés. Les soignants représentaient 79,3% des cas dont 31% d'infirmiers, 20,6% d'aides-soignants, 7,3% de médecins, 20,7% des cas étaient des professionnels non soignants. Rapportés aux effectifs globaux par catégorie professionnelle dans ces ES, les infirmiers et les aides-soignants étaient les professions les plus infectées (respectivement 17,1 et 16,4% des professionnels travaillant dans les ES participants) alors qu'en 2021 il s'agissait des aides-soignants et des kinésithérapeutes. Les PES infectés en 2022 travaillaient principalement dans des services médicotechniques (44,7%) et de MCO (32,6%). Des disparités régionales dans le pourcentage de PES infectés étaient observées au cours des 3 années. En 2022, les régions Bourgogne-Franche-Comté et Pays de la Loire étaient les régions où les PES étaient les plus touchés par la COVID-19 (Ile-de-France et Provence Alpes Côte d'Azur en 2021). Conclusion L'évolution du nombre de cas rapportés est cohérente avec les indicateurs épidémiologiques en population générale, avec des pics chez les PES lors des vagues successives de la pandémie. Malgré une baisse de la participation par rapport aux années précédentes, le nombre de cas recensés en 2022 représente 41,7% du nombre total des cas déclarés depuis le début de l'enquête. Ce phénomène est à mettre en rapport avec l'apparition et la diffusion rapide du variant Omicron à partir de décembre 2021 et probablement la baisse de l'application des mesures barrières. Aucun lien d'intérêt

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S68, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867558

ABSTRACT

Introduction Les professionnels travaillant en établissements de santé (PES) sont exposés au risque d'infection par le SARS-CoV-2. Une enquête a été mise en place afin d'objectiver l'impact de la pandémie dans cette population spécifique. Matériels et méthodes Un web questionnaire a été proposé mi-avril 2020 à tous les établissements de santé (ES) publics ou privés. Les ES volontaires saisissent de manière hebdomadaire le nombre de nouveaux cas de PES infectés et les décès attribuables. La région, la catégorie professionnelle, le service sont également recueillis. Les proportions de PES infectés ont été estimées en rapportant le nombre de cas aux données de la Statistique annuelle des établissements de santé 2019. Résultats 1 450 des 3 636 ES ont participé au moins une fois à l'enquête, à savoir 74,7% des PES salariés en France. Au cours de la 5ème vague, 337 ES ont participé à l'enquête soit 20,7 % des PES salariés en France. Du 1er Mars 2020 au 15 Février 2022, 118 340 PES, correspondant à 12,1 % des PES exerçant dans les ES participants ont été infectés par le SARS-CoV2, avec 19 décès attribuables. La répartition hebdomadaire du nombre de cas montre 5 pics de contamination enregistrés durant les 5 vagues épidémiques successives, le 5e pic étant le plus important. Parmi ces PES, 62,8 % des cas étaient des soignants dont 22 % d'infirmiers et 18 % d'aides-soignants. Rapportés aux effectifs globaux par catégorie professionnelle dans ces ES, les aides-soignants et les kinésithérapeutes étaient les professions les plus infectées (respectivement 12,8 et 12,2 pour 100 professionnels travaillant dans les ES participants). Les PES contaminés travaillaient principalement dans des services de MCO (42,3 %) ou médicotechniques (25,4 %). Des disparités régionales dans la proportion de PES infectés étaient observées au cours des différentes vagues. Lors de la 5ème vague, la Guadeloupe et l'Occitanie sont les régions où les PES sont les plus touchés par la COVID-19. Conclusion Cette enquête montre les mêmes tendances temporelles et géographiques qu'en population générale. L'augmentation du nombre de cas chez les PES lors de la 5ème vague est en lien avec la diffusion rapide du variant Omicron. La participation des ES a varié au cours du temps. Malgré un protocole d'enquête reposant sur la déclaration volontaire, plus de 130 ES (20 % des PES salariés) participent régulièrement à l'enquête et permettent de considérer que ces résultats donnent une bonne estimation de la dynamique de contamination des PES. Bien que l'objectif de cette étude n'était pas de déterminer les circonstances de contamination, il semble que les professions ayant des contacts fréquents et prolongés avec les patients (aides-soignants, kinésithérapeutes) sont proportionnellement les plus touchées. Aucun lien d'intérêt

3.
Bulletin ..pid..miologique Hebdomadaire ; 2021.
Article in French | GIM | ID: covidwho-1602728

ABSTRACT

Nine months after the launch of the COVID-19 vaccine campaign in France, more than 50 million people have been vaccinated. On October 17, 2021, 76% of the population has received at least a first dose of vaccine and 74% are fully vaccinated. Vaccine coverage (CV) varies in particular according to age and departments, CVs are particularly low in overseas departments. On October 17, 2021, the CVs for at least one dose and complete vaccination were 94 and 92% for residents in nursing homes or long-term care units, 96 and 96% for private practitioners, 91 and 90% for professionals working in nursing homes as well as for salaried practitioners. Vaccination against COVID-19 has had a significant impact on the epidemic, especially for those eligible in priority. As early as the 3rd epidemic wave (March to May 2021), the weekly numbers of cases and deaths linked to COVID-19 could be reduced by nearly 90% for residents in nursing homes compared to the second wave and the weekly number of hospitalizations by 30% for people aged 75 and over. During the 4th wave (from mid-July to mid-October 2021), the average weekly numbers of cases and deaths were reduced by 94% and 96% for residents in nursing homes compared to the second wave, by 80% for those aged 75 and over, hospitalizations were reduced by 68%, deaths by 54% among those aged 50 to 64 and hospitalizations by 24% among those aged 18 to 49. These results underscore the effectiveness of the COVID-19 rapid introduction strategy by prioritizing those most at risk.

4.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S60, 2021.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1336491

ABSTRACT

Introduction Les professionnels travaillant en établissements de santé (PES) sont particulièrement exposés au risque d’infection par le SARS-CoV-2. Une enquête a été mise en place afin d’objectiver l’impact de la pandémie sur cette population spécifique. Matériels et méthodes Un web questionnaire a été proposé mi-avril 2020 à tous les établissements de santé (ES) publics ou privés. Les ES volontaires saisissent de manière hebdomadaire le nombre de nouveaux PES infectés et les décès attribuables. Un cas est défini comme tout salarié, symptomatique ou non, testé positif pour le SARS-CoV-2 par RT-PCR, ou par sérologie (à partir de juillet 2020) ou par test antigénique (à partir de novembre 2020) ou reconnu comme infecté par la cellule « COVID-19 » ou le référent infectiologue de l’ES. La région, le type d’ES, la catégorie professionnelle et le service sont également recueillis. Les proportions de PES infectés ont été estimées en rapportant le nombre de cas aux données de la Statistique annuelle des établissements de santé 2019. Résultats Plus de 1300 ES ont participé au moins une fois à l’enquête. Entre le 1er mars 2020 et le 29 mars 2021, 76 089 PES, correspondant à 8 % des PES exerçant dans les ES participants ont été infectés par le SARS-CoV2, avec 19 décès attribuables. Parmi ces PES, la majorité (72 %) étaient des soignants. La répartition hebdomadaire du nombre de cas montre 3 pics de contamination en mars, octobre 2020 et janvier 2021. Les 2 professions ayant déclaré le plus de cas étaient les infirmiers (24 % des cas) et les aides-soignants (21 % des cas). Les aides-soignants et les kinésithérapeutes rapportaient les plus grandes proportions de PES infectés, respectivement 9,5 % et 9,0 % que ce soit pendant la 1re vague ou la 2e vague. Les PES contaminés déclaraient principalement avoir travaillé dans des services de MCO (33 %) ou SSR/SLD (12 %). Des disparités régionales dans la proportion de PES infectés ont été observées. Conclusion Cette enquête met en évidence l’impact important de la pandémie parmi les PES, avec les mêmes tendances temporelles et géographiques qu’en population générale. Peu de pays rapportent ainsi une proportion de PES infectés estimée à l’échelle nationale. Les professions avec des contacts fréquents et prolongés avec les patients (aides-soignants, kinésithérapeutes) sont les plus touchées proportionnellement. Des campagnes de prévention ciblées seraient nécessaires. Cette enquête se poursuit tant que nécessaire.

5.
Infect Dis Now ; 51(6): 560-563, 2021 Sep.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1300788

ABSTRACT

We launched a survey in April 2020 to assess the number and proportion of hospital workers infected during the first wave of the COVID-19 pandemic in France, and to assess the attributable mortality. All French hospital settings (HS) were invited to declare new cases and attributable deaths by occupation category each week. Between March 1 and June 28, 2020, participating HS accounted for 69.5% of the total number of HS workers in France, and declared 31,088 infected workers; 16 died from the infection. We estimated that 3.43% (95% CI: 3.42-3.45) of French workers in HS, and 3.97% (95% CI: 3.95-3.99) of healthcare workers were infected during the first wave. Workers in regions with a cumulative rate of hospitalized COVID-19 patients equal or above the national rate, HS other than tertiary hospitals, or occupations with frequent patient contacts were particularly impacted. Targeted prevention campaigns should be elaborated.


Subject(s)
COVID-19/epidemiology , Hospitals/statistics & numerical data , Pandemics , Personnel, Hospital/statistics & numerical data , COVID-19/mortality , France/epidemiology , Hospitalization/statistics & numerical data , Humans , Retrospective Studies , SARS-CoV-2 , Surveys and Questionnaires
6.
Bulletin Epidemiologique Hebdomadaire ; 25:501-509, 2020.
Article in French | GIM | ID: covidwho-911392

ABSTRACT

In response to the COVID-19 crisis, and in absence of dedicated structures, an ambulatory medical centre dedicated to patients suspected of being infected with SARS-CoV-2 was created by a group of general practitioners (GP). Objective was to take care of patients under hygienic conditions satisfactory to physicians and patients. Ten days were needed to set up the center in a gymnasium. The center allowed complete medical management of patients (consultation, sampling and diagnosis, follow-up) in adequate hygienic conditions (patient and caregiver circuits with "forward walking", dedicated rooms, hygiene equipment, waste management, etc.). The objectives of the article are to describe the organization of the COVID-19 center, to present the epidemiological and clinical characteristics of suspected COVID-19 patients tested for SARS-CoV-2 and confirmed cases for patients who consulted between the April 7 and May 15, 2020. From April 1 to June 12, 2020, 824 consultations were carried out and 11 patients were hospitalized. Patients were referred to the center by their general practitioner (58%), hospital doctors or the Samu-Center 15, the French emergency call center (15%). The consultations were 70% initial and 30% follow-up consultations, especially after hospitalization. The proportion of patients tested for SARS-CoV-2 has increased over time (from 39%, week 15 to 66%, week 20) and the positive rate of samples has decreased (from 28% to 0%). The most frequently tested patients were those with criteria of severity, those in contact with fragile people, healthcare professionals (HCP) and those who consulted from week 18 to 20. The most frequently positive patients for SARS-CoV-2 were women, those aged 60 years and over, HCP and those with ageusia, those with seriousness criteria and those who consulted from week 15 to 17. No cases of COVID-19 have been reported among professionals due to their activities in the center. Situated between community and hospital care, the COVID-19 center provided an emergency response to an unprecedented epidemic caused by a contagious infectious agent. Such an organization would deserve to be supported by professionalized structures with financial resources that could be mobilized urgently.

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